■ Quand l’étatisme, la sovietisation ou le fascisme, par anti-libéralisme primaire touche jusqu’à l’hôpital public 🙄

● Un système de Santé en bonne santé a besoin de deux jambes pour marcher
Les couleurs de l’affiche sont déjà évocatrices du communisme avec le rouge, le noir du fascisme. Le texte est choquant.
Il traduit l’incompréhension quand aux causes de l’asphyxie de l’hôpital et des urgences.
Lorsque l’étatisme de droite ou de gauche a volontairement détruit le
libéral, la médecine de ville, il a amputé la jambe libérale de premier
recours de la médecine générale et de second recours des spécialistes.
● Les causes de l’engorgement des urgences et des hôpitaux publics
▪Le Numerus clausus est une des premières causes de cette asphyxie des hôpitaux publics, c’était bien une décision étatique : » Moins de médecins égal moins de consultations « , numerus clausus maintenu malgré les cris d’alertes du terrain depuis 30 ans.
▪Le parcours de soins a conduit non seulement à engorger les cabinets de ville, mais à allonger la durée pour obtenir un rendez-vous, mais également à des pertes de chances ou pire…, ou à des délais favorables à une aggravation des pathologies avant de voir un spécialiste, donc des coûts supplémentaires. Ce rallongement des délais de rendez-vous augmente également la durée des arrêts de travail qui ont explosés.
▪La multiplication des tâches administratives ont réduit le temps médical.
En résumé, on a réduit l’offre de manière démagogique alors que la population était vieillissante, mais on a par le parcours de soins et les tâches administratives, réduit le temps médical.
▪Les rémunérations de la médecine de ville non seulement ne sont plus en adéquation avec les réalités économiques, les plus basses de l’OCDE, mais 10 fois moins chères qu’un passage aux urgences ne pouvant pas cumuler les actes techniques ou à 50 % pour le second et effectuer ces actes gratuitement pour les suivants, ce qui conduit à travailler à perte; le matériel nécessaire pour ces actes n’étant de plus pas facturable, ces actes ne peuvent être pratiqués qu’à perte conduisant les patients aux urgences. Les libéraux n’ayant par ailleurs dans 65 pour cent des cas pas les moyens de financer un(e) assistant(e), difficile d’assurer un certain nombre d’actes.
▪La même raison pour les hospitalisations de jour. De nombreux actes pouvant être réalisés en ville, ne le sont plus car réalisés à perte et donc adressés à l’hôpital qui avec la T2A n’est pas plus apte à les réaliser sans perte. Les hôpitaux gardent donc les patients en hospitalisation de jour inutiles à 20 ou 30 fois le tarif de l’acte en ville pour s’en sortir financièrement.
En résumé, les rémunérations les plus basses de l’OCDE en médecine de ville par antilibéralisme primaire des étatistes .
Le : » Quand on est malade on va à l’hôpital » de Bernard Kouchner, a
conduit à engorger et les urgences et les hôpitaux inutilement et en
multipliant les coûts par 10 à 30 plutôt que de rémunérer les libéraux,
sans compter les frais de déplacements, les pertes de journées de
travail.
▪L’hôpital lui même souffre de la sur-administration, de l’explosion des administratifs, de l’explosion des tâches administratives pour les soignants, réduisant le temps médical ou pour les soins des infirmièr(e)s.
▪On a favorisé par antilibéralisme primaire les hôpitaux publics pour l’agrément d’équipements lourds d’imagerie médicale etc..
▪On a refusé aux cliniques privées volontaires, la possibilité d’assurer les urgences, qui en réalité sont rentables pour les finances des hôpitaux publics.
● Déresponsabilisation des patients par le tout » GRATUIT »
Nos étatistes ont déresponsabilisé et infantilisé les citoyens par
cette pseudo-gratuité de l’hôpital public ou des urgences ce qui conduit
à un pourcentage important de recours aux urgences inutilement alors
que ces actes aurait pu être réalisés en ville.
Le tiers payant en
ville va dans le même sens de la déresponsabilisation et conduit aux
incivilités des rendez vous manqués, temps perdu pour d’autres patients
et l’interdiction de facturer des honorables de carence favorise ces
incivilités, là où le gouvernement punit ou sanctionne ailleurs sous
prétexte de lutter contre les incivilités.
On peut comprendre que
certains praticiens refusent des patients récidivistes et
malheureusement les CMU sont souvent majoritaires de ces incivilités. Si
pour les salariés hospitaliers cela ne pose pas de problème, en libéral
perdre 45 minutes par jour où 1 mois par an, représente un vrai
problème.
● Toutes les décisions étatiques antilibérales ont
conduit aux effets contraires des objectifs affichés depuis 35 ou 40 ans
en faisant exploser les coûts pour la collectivité tout en dégradant ce
qui était qualifié il y a une trentaine d’années comme : » Le meilleur
système de Santé au Monde », celui qui aujourd’hui est au mieux au 16 ème
rang mondial en efficience et au 11ème en Europe, ceci par
antilibéralisme primaire de nos décideurs politiques avec la complicité
des syndicats du public en particulier, ceux qui sont aujourd’hui les
plus visibles dans les manifestations hospitalieres, la CGT
socialo-collectiviste en tête.
Notre système de Santé étatiste,
conduit à de » l’abattage « , à la déshumanisation des soins, à des
erreurs diagnostics, de surcroît à des professionnels de santé
exploités, harcelés et en burn-out jusqu’aux suicides.
La CGT fonction publique n’est non seulement le 1er responsable de la destruction d’emplois en France dans tous les domaines, mais également avec les socialo-collectivistes politiques responsable de la crise sanitaire dans tous les domaines, et en particulier dans les hôpitaux publics par la retraite à 60 ans, par les 35 heures et par la multiplication des administratifs et tâches administratives déléguées aux professionnels de santé.
On peut dire que plus les » bullshitjobs » administratifs ont augmenté, plus le système de Santé s’est degradé et jamais ils ont envisagé un Numerus clausus pour les réduire, leur nombre explosant inversement proportionnellement à la réduction des soignants.
● LE TOUT PUBLIC et à 100 % ? Enjoy….
E.W.M.